Jacques Genin pouse
Jacques Genin Épouse – Elle a quitté le côté droit pour rendre visite à son père chez Jacques Genin après avoir été bâillonnée par la fève fièvre. Elle conçoit de nouvelles variétés aromatisées au chocolat et y incarne la direction. Se retrouver pour s’amuser à l’approche de Noël.
Le chocolat est dans son sang ! Le désir patrilinéaire s’est transmis à Jade Genin, fille du chef et fondeur de chocolat Jacques Genin. Mais elle ne s’en rend compte qu’il y a deux ans, lorsqu’elle décide de quitter son poste dans un cabinet d’avocats international. Si l’arôme du cacao l’avait tant attirée, pourquoi avait-elle choisi une carrière dans les affaires ? “Ma mère avait une vision élitiste de l’éducation. Cette éducation a toujours été une pierre angulaire de ma vie. “J’ai suivi un cours en droit des affaires après avoir passé un bac S.”
Àune découverte
Ce voyage la nourrit, satisfaisant sa soif de mieux comprendre la société. Mais elle nourrit son besoin en s’immergeant dans le monde professionnel ; elle est désormais experte en fusions et acquisitions. Après réflexion, elle se rend compte que l’œuf de Pâques se trouve juste là, dans la chocolaterie de son père, où elle a passé de nombreuses heures à regarder et même à aider à la production. Le déclic est là. Nous voici en mai 2018.
“Mon père n’est pas du genre à faire de cadeau”, dit-elle énigmatiquement à son arrivée en juillet au laboratoire de la rue de Turenne à Paris. En plus, je ne voulais pas passer pour la fille du patron. Malgré son mécontentement, elle accepte d’être traitée comme une apprentie et prouve qu’elle connaît tous les secrets du processus, même si elle n’a pas de CAP.
Au printemps 2019, elle fait preuve de courage et… prend en charge l’équipe chocolaterie et confiserie, tandis que son père garde la partie pâtisserie. Dans trois ou quatre ans, je souhaite reprendre les rênes de la maison. Travailler sous l’autorité parentale n’est pas simple ; c’est en fait assez régressif, comme le souligne la jeune femme qui a fêté ses 29 ans en janvier.
« Par petites touches, explique-t-elle, pour faire réellement changer face à la présence paternelle ». Pour l’instant, je suis plongé dans l’idée d’une maison minimaliste, à laquelle j’adhère fondamentalement et que je souhaite même mettre en valeur, au sein de cette culture de la fraîcheur, de l’artisanat et du sourcing exigeant.
Ainsi, j’ai ajouté à notre gamme de barres chocolatées une recette noix de pécan-anis et une autre pâte d’amande-citron, cette dernière que j’affectionne beaucoup. J’espère pouvoir aller plus loin et élargir l’offre avec des créations cosmopolites comme les loukoums ou celles liées à l’actualité parisienne. Ici, je fais avancer les choses plus vite, en gestion ! »
Suite à la décision de Jade Genin de mettre en place une nouvelle politique de ressources humaines axée sur le bien-être des collaborateurs. Ayant appris son métier dans sa vie antérieure en tant qu’employée d’un cabinet d’avocat, elle compte mettre ses compétences au profit de l’entreprise. Je voudrais que mes équipes comprennent que se faire hurler dessus n’est pas naturel.
“It te suffit de marcher”, c’est ce que je dis à quelqu’un quand je le vois faire des économies au labo, comme il est censé le faire dès le début de sa carrière. Levez-vous et bougez. Son travail est contaminé par la tension. Mon père m’a inculqué un fort tempérament militaire et je souhaite m’en détacher.
Accroître la sensibilisation
Cette volonté de modifier les relations professionnelles ne s’arrête pas à son laboratoire. Avec les cheffes Marion Goettlé du Café Mirabelle et Manon Fleury, elle s’apprête à lancer une organisation de sensibilisation, axée sur les écoles, pour mettre fin à la violence en cuisine. Il n’est donc pas étonnant qu’un de ses autres projets concerne la Maison Jacques Genin, qui est non seulement une icône du chocolatier et pâtissier mais aussi un symbole de bienveillance.
Un autoportrait. Pour confectionner ses chocolats, Jade Genin s’inspire des monuments parisiens emblématiques. Jade, la fille du célèbre chocolatier Jacques Genin, a ouvert sa propre chocolaterie avenue de l’Opéra à Paris. Les monuments de la ville ont inspiré ses œuvres.Une nouvelle vitrine a captivé les passants depuis le 19 novembre 2022, à proximité de l’Opéra Garnier à Paris.
De l’extérieur, impossible de dire ce qu’il contient. Peut-être, pour les plus familiers, le nom gravé en lettres dorées sur la face avant : Jade Genin. Les monuments de Paris, sa ville natale et une ville avec laquelle elle a un lien profond, ainsi que ses voyages, ont une forte influence sur sa nature bienveillante.
De la robe noire d’avocat au chapeau de chocolaterie
Le destin de la jeune femme de 30 ans n’a jamais été destiné à l’industrie du chocolat, même si Jade Genin “soulade dans le milieu du chocolat” (selon ses souvenirs, Avant d’être admise à l’École du Barreau de Paris en 2014, Jade Genin a étudié le droit à la Sorbonne. Elle a travaillé comme avocate pendant deux ans. Un travail qu’elle aime, mais il manque à la chocolaterie. « Quand j’étais minuscule, ça faisait partie de mon quotidien, donc je ne m’en occupais moins nécessairement.
En 2019, elle prend un risque et abandonne la robe noire pour le tablier. Elle devient cheffe-chocolatière dans la chocolaterie de son père, rue de Turenne à Paris. Puisque « j’avais déjà les bases et ce type de métier s’apprendre en pratiquant », elle ne suit aucune formation formelle dans le domaine.
En travaillant le cacao, elle imagine les chocolats qu’elle souhaite réaliser. Maître avait déjà sa propre personnalité, qui était bien établie et efficace. “Il fallait que je les fabrique ailleurs, je ne voulais pas tout bouleverser en ajoutant mes produits.” L’idée d’ouvrir sa propre boutique est née de là.
Une boutique « pure et minimaliste »
La première chocolaterie ouverte par Jade Genin était au 33 avenue de l’Opéra. La fille du chocolatier a décidé d’inclure le studio de fabrication derrière le magasin, en s’inspirant de l’agencement de son père. Il n’est pas fermé et est visible depuis la devanture et même depuis la rue Danielle-Casanova grâce aux grandes fenêtres.
Elle a collaboré avec le designer Khaled Kolsi sur la décoration afin de parvenir à un équilibre entre minimalisme sombre et fantaisie fantaisiste. Tant le design intérieur de son magasin que la forme et la composition de ses chocolats respirent le minimalisme et l’éthéré caractéristique de Jade Genin.
Ses chocolats parisiens, “une ode”
Son univers et ses souvenirs sont une source importante d’idées pour ses créations. Sa ville natale y occupe une position dominante : ses produits sont « une ode à Paris », dit-elle. Ses créations distinctives comprennent des pyramidions et des répliques en chocolat de monuments comme la Pyramide du Louvre et l’Obélisque de la Concorde.
« Des emblèmes de Paris » et bien plus encore. Pour un hôtel cinq étoiles, mon père avait réalisé une réplique en chocolat de la pyramide du Louvre quand j’étais petite. Il existe encore un enregistrement de cette image. Je pensais que c’était la plus belle forme qui puisse exister ; c’était si élégant et beau pour moi.
Même au niveau de la composition, la chocolatière se distingue de ses contemporaines. Avec « partialité », elle utilise des produits d’origine animale et privilégie les alternatives végétales. Fleur, blé, etc. Un bel élément à base de céréales est notamment utilisé pour la fabrication des pralinés.
La pureté est l’autre mot d’ordre de la chocolatière. Pour éviter de les dénaturer, je préfère faire ressortir le caractère naturel des produits. Dans ses confiseries, vous ne trouverez aucun additif, sucre, crème, conservateur, arôme ou autre ingrédient destructeur de saveur.
Une influence asiatique
Au contraire, Jade Genin vise à surprendre avec des senteurs chocolatées non conventionnelles comme le citron acidulé, le tamarin, le thym, le gingembre poivré, la ganache aux cônes de sapin, l’infusion de jasmin, la gomme nori, etc.
Compositions fortes inspirées de ses voyages, notamment en Asie. « J’ai souvent voyagé sur ce continent, particulièrement en Corée, en Thaïlande, et ma mère l’adore. Vous y découvrirez une cuisine très raffinée avec un rapport sucré/salé très différent de ce à quoi nous sommes habitués ici.
Jade Genin espère faire sa marque dans le monde du chocolat haut de gamme avec cette première boutique. Déjà en préparation, elle envisage de lancer une deuxième boutique à Paris, éventuellement dans d’autres villes de France et même à l’étranger. Le 33 Avenue de l’Opéra abrite la Chocolaterie Jade Genin, ouverte de 10h30 à 21h00 (et jusqu’à 21h30 le samedi).
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